Pour certains, il n’est l’auteur que de vulgaires films de séries B. Et pour d’autres, il s’agit du maître ‘pinku eiga’, c’est-à-dire du film érotique nippon au titre évocateur : « Sex Jack », « Vierge violée cherche étudiant révolté » , « Quand l’Embryon part braconner ». Ces films tournés entre 66 et 72 sont à la fois érotiques et politiques. Comment ne pas adhérer à sa devise : « Sex Is Politics » loin du trash Jon B Rootien des 00’s ou des nanars post synchronisés Italiens des 70’s. Il sera convié par deux fois à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes pour « Les Anges violés », en 67 puis pour « Sex Jack » en 71. Il collaborera également en 1976, avec le réalisateur Nagisa Oshima pour qui il assurera la production exécutive de son film, »L’Empire des sens » tout en co-écrivant avec lui le scénario. Son œuvre n’est pas sans nous rappeler les ouvrages de Ryu Murakami mélangeant violence, drogue et sexe dans un Tokyo du chacun pour soi. Le Manala vous conseille donc » Les Bébés de la consigne automatique » ou l’histoire idéale de deux jumeaux qui alourdiront vos vacances trop légères. En cadeau l’incipit « La femme appuya sur le ventre du bébé et prit le petit sexe dans sa bouche ». Ça vous donne une idée.
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