C’était il y a 20 ans, le 11 février 1990. Un match, 10eme round, et le début de la fin pour Mike Tyson qui deviendra par la suite la caricature de lui même. Ce combat à Tokyo contre un challenger inoffensif ne devait être qu’une formalité. Les soigneurs de Tyson n’avait même pas pris le soin de prendre d’endswell pour soigner l’œil du champion, un ballon remplis d’eau n’a pas fait l’affaire. Le Looser annoncé, le sparing partner pour foule assoiffée de violence brute, dénonce les pronostics et dans un éclat, ébranle le roc.
Alors on pourra gloser sur le compte trop lent du referee quant Douglas s’est retrouvé au tapis après un uppercut d’Iron Mike au 8eme Round, il n’en demeure pas moins que ce combat fut le tournant de sa carrière. Après avoir été invincible, avoir détruit ses adversaires en moins d’un round, le voila sans assurance, effarouché, peoplisé, lessivé puis ruiné. What goes up must come down.
Désormais plus touchant que jamais, le symbole éclatant des 80’s, du quadrige « Sex, Violence, Rap et Flooze », de l’agressivité et de la compétitivité assumée, de la vie facile pour qui assume le combat, devient un sage affirmant qu’il est plus facile de posséder que de se détacher des biens matériels.
Juste être un homme.
Round III, Ready, Fight
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