« Qui n’a pas rêvé de faire ce qui suit, elle bloque les portes du RER et bim un petit coup de pied par derrière et la porte se referme»
30.04.13
« LCI est @ vous »
Sans jouer l’indignation facile, il semble tout de même qu’il manque quelque chose à nos contemporains. Un peu de retenu et aussi le sentiment d’appartenir à une même communauté voire à une même rame de train. On peut reconnaître que le RER peut nous faire perdre facilement notre humanité, que la ligne 13 n’est pas l’idéal pour communier avec ses contemporains. Mais faut-il pour autant que le quai se transforme en arène spartiate ? Combien de frustrations refoulées pour en arriver là ? Est-ce que l’auteur du coup de pied a été applaudi par la rame une fois les portes fermées ?
» I’m gonna be Iron like a Lion in Zion…
Bienvenue à OK Chorale. La League des justiciers ordinaires organise le règlement de compte permanent. Toi aussi deviens miliciens, et vas-y gaiement, comme Jésus multiplie les pains et comme Ong Back distribue les low kick. Pas de semonce, la parole est devenue accessoire, only the strong survive.
I’m on the rock, (running and you running)
I take a stock, (running like a fugitive)
Distribution de torgnoles pour tout le monde, le casque Dr Beat au volume trop élevé,
le mioche qui imite un à un tous les animaux de la ferme, l’accordéoniste au soufflet strident. Bim Bam Boum !!! Le voisin du dessus qui joue au bowling à 3h00 du mat’. Shping !! Fight Club sur le periph’ pour une queue de poisson agressive. Kapow !!! Les coups de genou dans son siège de cinéma. Shtebuzz !!! Si tu veux être tranquille prends le taxi ou sinon t’as la première classe au Pathé Wepler connard. Le luxe comme seul alternative.
Iron like a Lion in Zion, Iron like a Lion in Zion Iron like a Lion in Zion »
Conte d’une violence ordinaire relayée par les medias nous rappelant qu’il revient à chacun de combler le vide qui le sépare de l’autre.
……
« I am on the rock and then I check a stock
« Non mais Putain, sur la tête de ma mère, s’il remet encore une fois Iron Lion, je sonne chez lui et je lui éclate la tête »
C’est un mix entre « Lost » pour la survie en milieu hostile et « Lost » pour la quête de soi et de figure paternelle, sauf que Jacob a été remplacé par Denis « Ginger » Brogniart et que la black smoke n’est pas vraiment en mode Random mais bien en mode délation au coin du feu. La question centrale pose l’enjeu : » Qui trouvera les réponses qu’il était venu chercher à l’autre bout du monde ? » Bienvenue dans la TV réalité sauvage, de celle qui transcende les participants en lutte perpétuelle pour une immunité ou un moment de confort. Bienvenue dans cette incursion dans l’événement et le rite qui fait tant défaut à nos week end IKEA-PS3-MULTIPLEX ( marche aussi avec MUJI-WII-MK2).
Affalé dans notre sofa, la main dans un bol de m&m’s, le Manala a été médusé par cet homme de 65 ans qui pleure devant la caméra, à bout de nerf après seulement deux épisodes à Raja Ampat, quelques bouchées de Manioc et des miettes de crabes faméliques dans l’estomac. Gégé a frôlé la déshydratation, son corps n’a pas suivi. Il craque et ses lèvres se déforment et se tordent, peu habituées à cette à l’aise, elles qui sont restées stoïques pendant 65 ans. Le doyen est anéanti, incapable de prouver aux autres qu’il en était encore capable. Trop vieux. Pas assez solide et désormais remplis de honte par crainte de ne pas être à la hauteur du » plus grands défis de [sa] vie ».
Laurent, quelques épisodes plus tard, un beau gosse athlétique à la coupe de Bichon pleure toutes les larmes de son corps devant son père : « C’est pour toi que je suis là papa » hurle-t-il sur cette plage paradisiaque transformée en camp de réfugié. Climax lacrymal d’une identification au père qui a besoin de boue, de stratégie d’alliance et de réunification pour s’exprimer.
Mais les images ne sont pas là par hasard, et donc, de quoi « Koh Lanta » est-il devenu l’image ?
De cette époque paternaliste, née sous X et qui ne connait pourtant pas son père. Orphelin, nous réclamons à corps et à cris, un mentor, un exemple, un maitre alors que nos parents ont depuis longtemps dévissés sous l’effet des Prozac corrigé au J&B et n’ont pas voulu endosser les habits du vieux sage pour pouvoir continuer à se saper comme leurs enfants. Une époque qui a pour slogan » Ni Dieu Ni maitre » ne peut que préférer « le comptoir des cantonniers » à la toile de bure des Jedi. La vérité est ailleurs, et surtout loin du divin et de la transmission. La pyramide des âges se transformant en un vaste champs de bataille du tous contre tous, chacun étant une menace pour l’autre.
Alors on écarquille les yeux devant ce vieux roublard naïf, devant cet Ulysse revenu d’un long voyage qui porte un pagne un peu trop larges pour ses hanches, se rêvant en chef de tribu qui prends les choses en mains. Ses chicos le prouvent, il a quelques kilomètres au compteur et nous devons lui faire crédit du bénéfice de l’âge. Comme il le rappelle après son éviction dans un lapsus révélateur » Et Dieux sait que les Anciens, on en a des choses à apprendre ». Le spectateur, comme chacun des participants, est prit dans ce besoin de croire en cet homme déterminé qui montre le chemin mais fait du surplace quand il faut affronter les « courants » contraires. On l’écoute un peu distrait comme on écouterait avant un assaut, son adjudant chef, un peu con-con mais tout de même aguerri et affuté par le poids des années.
Arrive alors ce qui doit arriver, notre père d’un jour, doit se faire ramasser. A nous de comprendre qu’il est humain. Forcement, c’est plus de son âge ces conneries mais il voulait y croire, il avait besoin d’un ultime combat à sa hauteur, plus séduisant qu’un pot de départ du Paradis des Chats « Numéro un de l’hébergement du Chat de Race » arrosé à la Blanquette de Limoux et aux curly éventés.
Et le père et le fils seront désormais égaux devant les épreuves incompréhensibles de Kho Lanta, et tout le monde finira en larme. Nous deviendrons alors à notre tour des hommes d’honneur conscient de notre finitude.
Le rite c’est chic
Voila nos ainés obligés de subir les mêmes rites de passage cathodique que leur gamins, contraints d’affronter le rite de passage qui fera d’eux des hommes au collier d’immunité, des hommes à totem, des hommes en guerre face à la nature. La démarche volontaire fait que chacun se retrouve sur la même ligne de départ. Il n’y a pas de handicap ni de traitement de faveur.
La culture ayant horreur du vide, la TV a occupé l’espace que chacun d’entre nous, a laissé vacant. Les rites ont besoins des hommes pour les alimenter. Rien n’est eternel. Or nous n’alimentons plus rien en dehors de notre TL. Fini les rites dans une société désenchantée. Quant tout est KO, il n’y a plus rien pour nous faire prendre conscience de notre place dans un tout qui nous dépasse. La chaine semble rompue, le lien aussi. Le Manala regrette l’événement fondateur. Pas la virée au bar à hôtesses pour ses 16 ans avec Tonton et cousin, ou la première menstruation ( parité oblige, le Manala ne souhaite pas se faire barber) mais bien le moment qui vous fait prendre conscience que vous êtes un maillon d’une chaine qui vous dépasse. Désormais on vote sur un carton, on like, on RT, on appelle un numéro surtaxé, on éteint une torche, et on éteint la lumière en se disant qu’on a vécu un grand truc, une formidable aventure humaine, un grand frisson.
Aujourd’hui l’initiation est télévisuelle. Inscrivez vous au casting pour vivre l’aventure de votre Vie ? On nous annonce en grande pompe l’arrivé de l’homme nouveaux, désireux d’éprouver quand il ne sent rien, de frôler la mort en bouffant des racines pourries sur une plage à deux pas d’un palace et finir en EVASAN à cause d’une diarrhée niagaresque…
L’île de Kho Lanta se part des attributs du gymnase dans lequel on se rêve en exerçant, disponible à la révélation de soi, grâce aux épreuves initiatiques. Comme un flash, on se souvient des cours de Latin de Madame Chiavus en 5eme 8 ( celle des marginaux qui font LV 1 Anglais et non une langue exotique). Initium en latin désigne » une entrée, un commencement » ou » une ouverture », et le mot grec correspondant (teleîn) indique plutôt un accomplissement et une perfection. Les pieds dans la boue, chacun rêve de se mettre à l’épreuve. » Qui saura maîtriser ses émotions pour ne pas perdre ses moyens ? »
Profane
Plus que jamais, loin nos écran, il est temps de vivre l’aventure sans procuration, d’échapper à la contre initiation télévisuelle. A nous de partir à l’ascension du Mont Improbable. Quitter le sofa de l’acteur passif pour devenir l’acteur de son changement, de sa mue. A nous de ne pas résister à cet appel à changer notre vie et saisir l’occasion de s’entrainer avec les dieux, avec soi même.
Absorbés par la TV, ses sitcoms, ses débats, ses actualités et sa pseudo réalité, nous succombons à l’idée que l’homme est un loup pour l’homme, nous succombons à la guerre des égos derrière les fourneaux, nous plongeons dans le ressentiment d’un carrée VIP, nous rêvons d’une France de propriétaires, nous louons les vertus d’amour aveugle, vulgaire et éphémère.
Il est temps de se retrousser les manches pour planter les poteaux de l’épreuve finale dans notre jardin, pour recréer l’écrin de l’extraordinaire. Il nous appartient de sacraliser une soirée, de s’inventer des rites, des scarifications joyeuses, de faire communauté et de se donner du mal pour créer une Alliance Bleue, une Ligue des Gentleman & Women extraordinaire, une écurie, un crew avec des règles, une tribu avec ses mythes.
Vous avez décidé de vivre l’aventure de votre vie ?
Levez la tête et visez le sommet pour vous réapproprier ce qui est en votre nos mains : vos vies.
Et certains pensent encore qu’il ne s’agit que de TV.
« La Face cachée de la lune » est sorti mercredi dans toutes les salles du monde. Une simple envie de le regarder avec sa cannette de bière Decepticon et de rentrer en voiture volante.
So 00’s illustre le bilan des années 2000 pour bien débuter cette nouvelle décennie. Le principe, 3 photos, une addition pour une époque qui digère tout. Pour le meilleur et pour le pire….
So 00’s illustre le bilan des années 2000 avant de débuter une nouvelle décennie. Le principe, 3 photos, une addition pour une époque qui digère tout. Pour le meilleur et pour le pire….
+
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NB: Olympe de Gouges revient, ils sont devenus gue-din ?
PS: Un Goodies Manala ( Une Disqueuse Fraiseuse au Logo Manala Club) pour les 5 premiers courriels avec formule de politesse et nom du Leader de Seona Dancing.
« Derrière mon loup, je fait ce qu’il me plait, me plait, … » En effet, la cagoule permet normalement de protéger un certain anonymat quant on fait des braquage, que l’on sauve le monde, que l’on s’adonne au plaisir libertin dans une douce ville de province ou aux joies du catch dans sa cave.
Mais à l’heure où chacun affiche sa bobine sur le mur de ses amis, que les affiches de pub pratique l’incarnation des marques par le portait d’égérie, le masque par une farce certaine, permet aujourd’hui de devenir célèbre. Preuve en est, ces artistes Manala compatible, qui pour être reconnu doivent désormais avancer masqué :
Sutpeflip,
Danger,
Action Discrète
Alors fait comme nous mec, mets ta cagoule pour mieux pouvoir l’enlever.
« Carré Viiiip » c’est plus que le nom d’un night club d’Annemasse mais bien le nouveau show d’Endemol. Huit héros de télé-réalité affronteront huit inconnus dans un combat de popularité. Ce serra donc l’occasion pour les adeptes du reseautage social 2.0 et autre skyblogger de se frotter à Giuseppe, vedette de «Qui veut épouser mon fils ? », à Mickaël Vendetta de la «Ferme célébrités», à Cindy de «Secret story 3», ou à Lesly.
Mais de quoi « Carré VIP « est il, si ce n’est l’image, en tout cas le concept?
Et bien de ce qui brule en nous, cette volonté de vouloir en être sans en être, de vouloir y toucher sans prétendre y toucher. D’avoir la Carte, d’être dans le Club, d’être « les quelques » dans une époque de masse.
Nous voila confrontés à nos petites lâchetés quotidiennes, à notre égoïsme journalier, notre soif de reconnaissance, nos marchandages quotidiens pour être reconnu de l’autre.
La question légitime qui se pose alors à nous (merci Olivier pour cette accroche) est donc : comment penser en dehors de tout formalisme pré établi, loin des schèmes et des modalités que nous impose un monde normé, froid et violent qui nous vend la gloire comme le stade ultime de l’accomplissement ?
« Synthèse de la performance globale du salarié exprimé en % «
Son corolaire devenant alors, pourquoi prendre le risque de penser autrement. Pourquoi imaginer que ce qui nous entoure n’est pas figé ? Pourquoi croire que l’on pourrait faire exploser les cloisons modulaires et les panneaux privatifs qui accueillent notre productivité ? Pourquoi estimer que l’on vaut mieux que cette course impérative au max de « like » et de « com » ? Pourquoi rêver qu’ensemble c’est permis ?
Appliquer mise en forme automatique
Il s’agit dés lors d’affronter une certaine déception face à un environnement qui nous grignote et qui nous ronge. Qui sommes nous pour nous prétendre au dessus de la mêlée ? C’est alors que le réel nous rattrape par la cravate, ce réel qui nous lamine tous les jours. Putain de tapis qui nous fait toujours trébucher.
« Quelles sont les capacité a développer chez le salarié pour obtenir plus d’efficacité ? »
Il est alors surprenant de voir comment il est simple de se projeter dans le cadre que l’on nous impose, celui de la réalisation des objectifs, de l’efficience de la prise de parole effective, du monitoring des actions et qu’il est bien plus compliqué d’inventer un ailleurs commun, ouvert et partagé. « Et toi t’as fait quoi au juste jusqu’à présent ? », « Il serait peut être temps de revenir sur terre, non ? »
Et c’est cette machine dans ma tête qui reprend le dessus et semble résumer mon horizon à cet entretien annuel d’atteinte des objectifs. Nous voila tétanisé au delà la zone 5 sans notre TomTom ou au bord de l’apoplexie quant on sait que l’on aura une nuit courte avec seulement sept heures de sommeil.
WTF : Quel jeu en vaudra la chandelle ?
Est-ce qu’un jour, on acceptera le gout amer d’un lendemain où nos rêves d’hier deviennent des utopies usées, bonnes à recycler en désir de reconnaissance professionnel pour aspirer à ce que l’on nous donne comme rêve ?
« Impossible de modifier une cellule fusionné [Afficher l’aide] »
S’imaginer en chef de service, de section, en responsable de departement, de line of business, en directeur de cabinet, ou d’entité légale.
Rêver en organigramme et notes de services.
Fantasmer en copie cachée, boulettepoint et en intranet.
L’orgueil devient alors un moteur, celui de penser que l’on a quelque chose à dire, ou qu’il est important d’être ensemble, de se réunir pour quelque chose. Avoir un truc à soi que l’on partage. Avoir quelque chose à défendre plus important que quelques mètre carré d’espace privatif au Baron. Un rien, une maquette de train, un projet de vacances, un lipdub avec son appareil photo, ou l’organisation du concert de son cousin. Un truc qui devient à nous et qui nous permet d’éviter d’être un vieux agris, un père Fourrasse qui sait tout et qui jette les clefs par la fenêtre pour ceux qui n’ont pas les bonnes réponses.
« To do : Flash Report »
Mais l’exercice n’est pas chose aisé puisque on risque quand même sa peau, on risque de se décevoir, car il arrive de se prendre à ce jeu dont on prétend refuser les règles, et devenir celui que l’on rejette pour se comporter comme ceux qui règnent : un sourire en coin et un jéroboam dans les bras.
Alors on y retourne, on se lève, on ouvre les bras, même si ils sont lourds, on s’oblige, on se discipline, on s’exerce,
« Cliquer sur répéter pour recevoir un rappel dans 5 minutes/ Business Review : Salle Syrha »
On parle, on échange, on recommence sans relâche et avec rigueur. A nous de trouver les chemins du surcroit, du sur-qualifiant, du mieux, de la sur-vie.
A nous de rompre avec l’oisiveté d’un horizon certain et confortable. A nous de troquer nos vielles habitudes, celles qui nous laminent et qui nous usent, celles qui nous conditionnent.
» Un de vos meilleurs amis travaille- t-il dans l’entreprise ? «
[Oui] [Non]
A nous d’accepter les mots, de nous réjouir de l’échange, de tourner autour du pot, de nous perdre, construire, monter, agrafer, coller, découper. Faire le grand huit, s’embrouiller, s’impliquer, se livrer et s’imbriquer forcément.
C’est alors que l’on se rend compte qu’on se fout de partager un quelque conque carré VIIIIIP car ce que l’on expérimente n’a pas de prix, qu’il s’agit bien de ce qui nous anime, et nous fait bouger. Qu’en soi, et avec les autres on a trouvé un bien plus précieux qu’une bouteille de Moët entouré d’ex gloire défraichies et vaniteuses.
Après avoir fait le point, on sait désormais qu’on préfère les nuits blanches pour user ces chemins qui même vers nulle part.
Car si rien n’est vrai alors tout est permis…
Voulez vous enregistrer les modifications apportées à Manala 6 mars ?
C’est un mix entre shérif fait moi peur pour la virée dans le sud coloré des US et « Faites entre l’accusé » la dégaine de Christian » mondial du cuir » Hondellate en moins. Vous aurez également après visionnage un arrière gout pas désagréable de redresseur de tort mode « sans aucun doute » de Julien Courbet.
La punch line de « Southern Fried Stings » est simple : « Vers qui se tourner quand on ne veut pas impliquer les flics ? L’équipe des Southern Fried Stings ( ex-State Trooper) et son expert en addiction Jay Russell. Quand l’adrénaline est à son climax, le spectateur est au cœur de l’action au service d’une véritable justice du sud. »
Bienvenue dans la TV réalité d’une justice pas comme les autres, une justice Méridionale, faites avec les mains et qui parle un peu fort en rotant la bud et la sauce BBQ. On dirait le sud, ses cow-boy sadomaso, ses « survivalistes » allumés, ses red necks qui font des bombes et de la Meth avec du désherbant pour tromper l’ennui, ses joueurs de banjo qui se prennent pour crocodile dundee.
Mais les images ne sont pas là par hasard, et donc, de quoi » Southern Fried Stings » est-il l’image ?
Mais que l’homme est un loup pour l’homme, que la société est le ring de ce combat du tous contre tous car la sécurité est notre première liberté.
On interrogera alors cette main invisible, qui devrait symboliser cet acte de foi voulant que l’égoïsme de chacun contribue à l’intérêt de tous. Ici la main est en fait une grosse baffe qui doit corriger l’égoïsme ou les pulsions de chacun.
On nage en plein romantisme du détective privée incarnant l’indépendance face à un pouvoir central forcement corrompu. On navigue au volant de Hummer dans une Bourgade de province qui veut étouffer tout comportement gênant pouvant influencer la communauté. Et le dernier qui a évoqué la notion de contrat social s’est retrouvé pendu par les pieds sur le parking du Walmart.
Southern Fried Stings nous rappelle qu’il est temps de se faire justice soi même, que Carlos Gosnes ne peut pas avoir totalement tort de prendre les devants, car il n’y a jamais de fumée sans feu.
Bien évidement le crime ne pait pas et le méchant trinque forcement à la fin et tout rentre dans l’ordre autour de bières fraiches dans le jardin.
Alors même si tout cela semble être du chické, on prend un plaisir certain à s’oublier dans les fringues d’un Taxi driver nourrit aux frustrations sur les terres du KFC et la prochaine fois que le voisin regèlera l’acoustique de son djumbé à 23h30 le jeudi soir pour impressionner ses copains de Greenpeace on n’hésitera pas à descendre une batte à la main pour régler les décibels.
Et certains pensent encore qu’il ne s’agit que de TV.
Pour rester éveillé et curieux, pour assumer en plein soleil les délires de la nuit, pour décrypter les images de la TV réalité, pour découvrir notre équation des 00's, le boulevard des clips manalesques, un panorama des artistes nés dans les 80’s, mais aussi les DVD oubliés au fond du tiroir, la techno geek, de la fumée, des lumières et tout le reste.
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