Est il besoin d’ajouter quelque chose ?
Ce film porte indubitablement en lui les ingrédients de ce que l’on appelle pudiquement un grand film.
Est il besoin d’ajouter quelque chose ?
Ce film porte indubitablement en lui les ingrédients de ce que l’on appelle pudiquement un grand film.
En bon fan d’ Anvil et en amateur des films d’Alain Della Negra et Kaori Kinoshita, le Manala ne pouvait que partager son enthousiasme pour Darkon. Ce film nous renvoie à la fidélité quasi adolescente à une passion indépassable, à la nécessite de redéfinir son environnement et la foi que cela implique.
Darkon nous immerge dans la reconstitution grandeur nature et en costume de l’univers « Fantasy médiéval ». On découvre avec enthousiasme ces hommes et ces femmes qui cassent leur train-train de vie de suburds par un défouloir grandeur nature bi-mensuel au cours duquel ils parleront l’elf, attaqueront l’épée à la main et découperont de l’orc à coups de hache. Ce jeu de rôle grandeur nature aux règles d’engagement des armes aussi complexe qu’un dés à 36 faces perdure depuis 25 ans en mixant WOW, D&D et un brin de scoutisme.
A une époque ou l’on raille les passions et le jusqu’au boutisme naïf dans un sourire cynique, il est rafraîchissant de voir courir dans des parcs verdoyants des combattants qui reproduisent l’action in real life de mouvements préalablement définis sur des cellules imaginaires d’une carte papier.
Certains verrons dans l’engagement du père au foyer à reconquérir les terres désormais occupées de son empire, un engagement pathétique pour ce qui n’est qu’un jeu pour ado attardés. Nous y verrons un engagement héroïque dans un réel imaginaire et créatif.
Ce film nous rappelle que l’important c’est d’y croire, qu’un vendeur de voiture peut être un chevalier blanc et que votre voisin assez discret en semaine est un elf passionné le week-end.
Et pour les autres il reste le Golf.
Film du samedi soir idéal, puisque il reste le dimanche au spectateur pour récupérer de ses émotions, le Manala revient sur ce DVD qui vous laissera plus d’une image en tête. Il est question de vie et de mort, de perte d’humanité en noir et blanc, de fidélité et de la folie destructrice des hommes.
Lu Chuan nous plonge dans un épisode peu connu de ce côté du globe, l’invasion japonaise en Chine et la prise de Nanking par les forces japonaise en 37. Épisode historique qui lance la séquence d’une seconde guerre mondiale qui s’annonce dévastatrice et qui se clôtura en Asie par la capitulation du Japon.
On plonge en apnée pendant 132 min, en cherchant la gueuse et en descendant dans l’obscurité des profondeurs d’une vie soumise à l’arbitraire et à la cruauté des hommes. Quand l’autre n’est plus que chaire et os, carcasse désincarnée soumise aux délires démiurge de son semblable.
Si on omet le côté un peu propagandiste de ce film dans lequel les chinois tutoient la perfection morale, le film d’une mise en scène classique et efficace, est une reconstitution frémissante d’une ville assiégée, occupée et dévastée.
Le réalisateur avait déjà mis en image un film magnifique sur la folie destructrice des hommes avec Kekexili.
Des hommes devenue gue-din, maillon prêt à péter les plomb sur le théâtre des opérations. City of Life and Death connait une résonance troublante avec la sortie cette semaine d’Armadillo, et ces soldats danois qui ne ressortiront pas indemne du conflit Afghan. Personne ne sort net de cette guerre qui ne dit pas son nom et dont ils sont les seuls à pouvoir comprendre la réalité du terrain, loin des gloseur des Atlas géopolitique.
Vouloir de l’action quant celle ci n’ignore personne.
Vider son chargeur sur des talibans acculés dans un fossé.
On résigne tous pour l’apocalypse
Publié dans Cinéma, La Magie du Tiroir
Tagué Armadillo, City of Life & Death, Kekexili, Lu Chuan
Publié dans La Magie du Tiroir
Tagué 1979, Capitaine America, Hulk, Silver Surfer, Spider Man
En fouillant bien au fond du tiroir nous y avons trouvé le Big Trak. Un des premiers jouets éducatifs que même votre professeur de maternelle, Madame Richard, avait du mal à appréhender mais que vous deviez, à 5 ans, programmer pour atteindre la cantine. L’enfer car il convenait de programmer les déplacements de ce camion en se représentant ses mouvements et donc en virtualisant l’espace dans sa caboche de morveux. Pour nos lecteurs nés après la chute du Mur de Berlin, sachez que la télécommande devait sans doute être encore une techno onéreuse à la seule disposition des ingénieurs de la NASA.
Résultat : aujourd’hui la simple vue d’un triangle isocèle nous fait perde notre sang froid et on n’a jamais réussi à programmer en Terminale cette putain de calculette Texas TI-82…..
On remarquera que la technologie avait encore à l’époque un gout d’effort et nous étions loin de la fusion avec la machine. Hier le Big Trak et aujourd’hui l’ AR.Drone Parrot piloté par iPhone/iPod Touch/iPad.
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